Lorsque l’on est malade, a-t-on le droit de retarder le Dhohr et de l’accomplir avec l'Asr, si l’on pense que l'état du malade s'améliorera à l’Asr ?
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Chère sœur,
Il est permis au malade de prier les prières du Dhohr et de l’Asr ensemble en avançant l’une ou en retardant l'autre, ceci est l'opinion des Oulémas de l'école hanbalite.
L'imam Ibn Koudama dans son livre intitulé Al Moughni a dit à ce sujet : " La maladie permettant à l'individu de regrouper les prières est celle qui lui cause une difficulté ou une faiblesse en accomplissant chaque prière dans son temps prescrit".
Les Oulémas n'ont pas exigé du malade de croire qu'il va s'améliorer à un tel moment; il suffit qu'il y ait une justification valable pour le regroupement des prières.
Donc il lui est permis de rassembler les prières même s'il soupçonne qu'il va se rétablir; le fait de soupçonner n'a pas d'importance car il se peut qu'il ne guérisse pas.
Mais si son état s'améliore et sa maladie disparaît avant que commence le temps de la deuxième prière, alors il ne lui sera pas permis de les rassembler et il doit faire la prière de Dhohr en son temps.
L'auteur du livre intitulé Arrawdh Al Mourabbiâ, a dit à ce propos : ‘’Si la maladie disparaît avant que commence le temps de la deuxième prière, alors il n'est plus permis de rassembler les prières, étant donné l'expiration de la cause qui le lui permettait’’.
Et Allah sait mieux.
Vous pouvez rechercher une fatwa à travers de nombreux choix