Ma tante maternelle a donné à ma mère quelques-uns de ses bijoux pour qu’elle se fasse belle et qu’elle les garde chez elle. Suite à la mort de ma tante, ma mère était confuse. Que devait-elle faire de ce dépôt ? Ma mère ne sait pas si ces bijoux appartenaient à ma tante ou à son mari, ou à son père ou à une autre personne. Renseignez-nous. Qu’Allah vous récompense par un bien.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
A partir du moment où c’est votre tante qui a prêté cet or à votre mère alors on considère qu’en principe il lui appartient. Elle doit donc le remettre à ses héritiers qui doivent le répartir entre eux selon les règles de la religion. Ceci parce que le principe de base stipule que tout ce qui est entre les mains d’un homme lui appartient. Cheikh Al-Islam ibn Taymiyya a dit : « le principe de base stipule que tout ce qui est entre les mains d’un homme lui appartient s’il prétend que c’est sa propriété. » Fin de citation.
Quiconque prétend que l’or lui appartient on lui demandera de fournir les preuves de ce qu’il avance – si les héritiers ne le croient pas – et les preuves pour lesquelles les biens sont remis à qui les réclame sont acceptées si elles sont présentées par un homme et deux femmes ou un homme et le serment du prétendant. Dans son ouvrage Al-Mughnî, Ibn Qudâma dit : « Concernant les biens, on peut accepter à titre de preuve, et au minimum, le témoignage d’un homme et de deux femmes, ou celui d’un homme intègre accompagné du serment de qui prétend détenir le bien … la plupart des savants considèrent qu’un bien réclamé par une personne lui appartient effectivement s’il apporte le témoignage d’un homme accompagné de son serment. Cela a été rapporté par Abu Bakr, Omar, ‘Uthman, ‘Ali, qu’Allah soit satisfait d’eux. C’est aussi l’avis des sept juristes de Médine, de Omar ibn Abd Al-Aziz, Al-Hasan, Shurayh, Iyyâs, Abdullah ibn ‘Utbah, Abu Salama ibn Abd Ar-Rahmân, Yahya ibn Ya’mar, Rabî’a, Malik, Ibn abi Layla, Abu Zinâd, Shâfi’î. » Fin de citation résumée.
Et Allah sait mieux.
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