Il y avait un jeune Compagnon qui avait moins de 20 ans lorsque le Prophète (Salla Allahu Alaihi wa Sallam) lui donna le commandement de l’armée. Qui était ce commandant ? Et pourquoi son départ avec l’armée avait été entravé ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Au mois de Safar de l’an 11 de l’hégire, le Prophète (Salla Allahu Alaihi wa Sallam) équipa une armée dont l’effectif était important, et composée de Compagnons éminents, dont 'Umar ibn al-Khattâb, 
. Il désigna à la tête de cette armée ‘Ussâmah ibn Zaïd, , qui avait alors environ 18 ans, et lui ordonna de parvenir aux confins de Balqa et de Darom dans les territoires de la Palestine. À peine cette armée se mit-elle en marche que le Prophète (Salla Allahu Alaihi wa Sallam) tomba malade. Elle campa alors au bord de la vallée, à une lieue de Médine. Comme les nouvelles inquiétantes sur la santé du Prophète (Salla Allahu Alaihi wa Sallam) se succédèrent, les soldats musulmans décidèrent de patienter jusqu’à ce qu’Allah, exalté soit-Il, accomplisse Son ordre.
Quelques jours plus tard, Allah, exalté soit-Il, voulut que le Prophète (Salla Allahu Alaihi wa Sallam) rejoigne la Cohorte Sublime. À la mort du Prophète (Salla Allahu Alaihi wa Sallam), la situation s’aggrava : l’hypocrisie se manifesta à Médine, certains Arabes des quartiers limitrophes de cette ville apostasièrent, d’autres s’abstinrent de s’acquitter de la Zakat, et la prière du Vendredi ne fut célébrée qu’à la Mecque et à Médine seulement.
Face à cette conjoncture, beaucoup de Musulmans conseillèrent à Abû Bakr, , alors calife, de faire revenir l’armée de ‘Ussâmah, dont on avait besoin pour une mission plus urgente. Mais Abû Bakr, , rejeta catégoriquement cette proposition et dit : « Jamais je ne déferai une chose que le Prophète (Salla Allahu Alaihi wa Sallam) a faite. Même si les oiseaux et les bêtes féroces des alentours de Médine nous ravissaient et que les mères des croyants subissaient les pires torts, je confirmerais l’expédition de l’armée de ‘Ussâmah ».
Et en effet, cette expédition porta les meilleurs fruits. L’armée ne passait par aucun des quartiers des Arabes sans que ses habitants ne soient terrorisés et ne disent : « Cette armée n’est partie que parce que les Musulmans sont puissants et invincibles », ce qui amena de nombreuses tribus à revenir à l’Islam. L’armée conquit les territoires byzantins et remporta la victoire, puis elle y resta quelque temps avant de rentrer saine et sauve, emportant avec elle de gros butins.
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