Salam, En fait, vous n'avez pas vraiment répondu à ma question. Je savais que lorsque une femme se mariait avec un non musulman son mariage était nul et que tout rapport avec lui consiste à de la fornication. Voici les points que je voudrais éclaircir : Si une femme musulmane impose son choix de se marier avec un non musulman à ses parents et se marie avec lui : 1) doivent-ils (les parents: père, mère, frères, soeurs, nièces et neveux) accepter son choix ? 2) peuvent-ils participer (assister à la fête, l'aide dans l'organisation du mariage etc.) à ce mariage rejeté par l'Islam? 3) doivent-ils garder contact avec elle, sachant qu'elle vit avec un homme dans l'adultère? 4) peuvent-ils l'inviter elle? 5) peuvent-ils inviter son concubin? 6) si oui, n'est-ce pas un acte de consentement qui risque d'encourager les autres membres de la famille à faire pareil? 7) j'ai lu dans votre précédente réponse que les enfants de ses frères et soeurs pouvaient jouer avec ses enfants à elle. Cette situation implique qu'il y ait des contacts avec son concubin qui boit peut-être de l'alcool et qui mange du porc. En effet, il est impossible d'éviter des contacts avec lui étant donné que c'est le père des enfants. Comment expliquer cette situation aux enfants sans qu'ils en soient troublés ou affectés car leur tante vit dans le haram le plus total? 8) Est-ce que les prières et autres actes de piété de cette femme sont acceptés par Allah, dans une telle situation? J'ai vraiment besoin d'une réponse claire sur ce sujet assez grave et sensible. Une simple réponse par oui ou par non suffira, excepté pour la question 7. D'avance, un grand merci pour votre réponse et votre patience.

Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.

Nul doute que le mariage d’une musulmane avec un mécréant est illicite et invalide, Allah dit : « Et ne donnez pas d'épouses aux associateurs tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu'un associateur même s'il vous enchante. Car ceux-là [les associateurs] invitent au Feu; tandis qu'Allah invite, de par Sa Grâce, au Paradis et au pardon. Et Il expose aux gens Ses enseignements afin qu'ils se souviennent ! » (Coran : 2/221)

1/ Ce n’est point un mariage, c’est carrément une fornication (Zina) ! Si c’est ainsi, comment peuvent-ils respecter son choix ou assister à sa cérémonie ou l’y aider ? Ce serait alors de leur part ni plus ni moins qu’un acquiescement à sa dépravation, ce qui est contraire à leur devoir de condamnation du faux.

2/ Il n’y a pas de mal à rester en relation avec elle (la visiter) dans le but de la conseiller avec douceur. Mais si le fait de couper la relation avec elle sert à refouler cet acte odieux, alors il vaut mieux l’exécuter. Les oulémas ont énoncé que l’affection (attachement) ou l’abandon (couper les liens) dépendent de l’avantage escompté de chacun.

3/ Il n’y a pas de mal à l’inviter à la maison ainsi que ce mécréant, mais dans le but de l’appeler à l’Islam et de le lui faire désirer, sans oublier de lui éclaircir que notre religion n’admet pas ce genre de relation !

4/ L’autorisation de leur invitation ou de rester en relation avec eux, n’établit pas l’acquiescement de leur dépravation, surtout si on espère aboutir à une issue favorable et avérée.

5/ Si on craint qu’il y ait des effets négatifs sur vos enfants quand ils jouent avec ses enfants, alors il faut le leur interdire mais cela est considéré selon la situation. Néanmoins, il ne faut pas les informer, car il n’y a aucun intérêt en cela.

6/ Les prières et les autres actes d’adoration que cette femme accomplit sont valides, si elle les fait comme indiqués par la Charia ; ils ne sont pas influés par sa relation blâmable.

Et Allah sait mieux.