Une de mes amies m’a dit : celui qui médit d’une personne en désignant une de ses caractéristiques dont elle est réellement parée alors sa rétribution sera de rester 70 ans dans les profondeurs de l’Enfer. Et si elle médit en désignant une caractéristique dont elle n’est pas parée, alors sa rétribution sera de rester 140 ans dans les profondeurs de l’Enfer.
Je voudrais m’assurer de l’authenticité de ces propos.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Nous ne sommes pas parvenus, après des recherches, à trouver ce qui pourrait nous renseigner sur l’authenticité de ces propos. Ceci dit, il a été rapporté de source sûre ce qu’est le châtiment de celui qui médit par le biais de Anas qui dit : le Prophète (
) a dit : « Lorsque je fus élevé au ciel, je passai devant des gens qui, à l’aide de leurs ongles en cuivre, se lacéraient le visage et la poitrine. “Gabriel ! Qui sont ces gens ?” Dis-je. “Ce sont ceux qui, par leur médisance, mangeaient la chair de leurs prochains et portaient atteinte à leur honneur”, me répondit-il. » Rapporté par Abou Daoud.
Le Prophète () a dit : « Celui qui ment au sujet d’un fidèle, Allah le fera habiter dans le pus de l’Enfer jusqu’à ce qu’il revienne sur ses propos. » Rapporté par Abou Daoud et Ahmad.
Le Prophète () a dit : « Celui qui prend la défense d’un croyant contre un hypocrite qui le dénigre, Allah enverra un ange qui protégera sa chaire du feu de l’Enfer. Et celui qui accuse un croyant en voulant le dénigrer, Allah l’arrêtera sur le pont de l’Enfer jusqu’à ce qu’il se soit affranchi de ses propos. » Rapporté par Abou Daoud et Ahmad.
Aussi, il a été rapporté de source sûre l’interdiction de mentionner un fidèle que ce soit par une caractéristique dont il est réellement paré ou non.
Selon Abou Horayra (qu’Allah soit satisfait de lui) le Messager d’Allah () dit un jour à ses compagnons : « Savez-vous ce qu’est la médisance ? » « Allah et Son Messager le savent mieux que quiconque », répondirent-ils. Il dit : « C’est le fait de parler de ton prochain en des termes qu’il n’aimerait pas entendre. » On lui demanda : « Et si je le décris tel qu’il est réellement ? » Il répondit : « S’il correspond réellement à ce que tu dis de lui, c’est de la médisance, et si tu mens sur lui, c’est de la calomnie. » Rapporté par Boukhari et Mouslim.
Et Allah sait mieux.
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