Assalam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Neveu, fils d'un frère germain du père) Nombre 3
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l’héritage ? :
(Sœur germaine) Nombre 2
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si les héritiers se limitent à ceux mentionnés dans la question, alors les deux sœurs perçoivent les 2/3 en vertu de la Parole d’Allah, exalté soit-Il : « […] Mais s’il a deux sœurs (ou plus), à elles alors les deux tiers de ce qu’il laisse [...].» (Coran 4/176)
Le reste de l’héritage est partagé entre les trois neveux (fils du frère germains) en vertu des droits d’agnation (Ta’sîb).
L’héritage est partagé en 9 parts : les deux sœurs en perçoivent les 2/3 soit 3 parts pour chacune et chacun des trois neveux en perçoit une seule part.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.
Vous pouvez rechercher une fatwa à travers de nombreux choix