Que dit le droit musulman de celui qui rompt le jeûne pour voyager, mais qui annule son voyage. Doit-il rattraper le jeûne ou faire une œuvre expiatoire, ou un autre acte ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Allah, le Très Haut, a permis au voyageur de ne pas jeûner, et de rattraper ce jour, pour lui faciliter les choses. Allah, le Très Haut, dit (sens du verset) :
« Quiconque parmi vous aura pris connaissance de ce mois devra commencer le jeûne. Celui d’entre vous qui, malade ou en voyage, aura été empêché de le faire devra jeûner plus tard un nombre de jours égal à celui des jours de jeûne non observés. » (Coran : 2/185)
L'homme n'est considéré comme voyageur que quand il commence son voyage. Quant à la simple intention et détermination, elles ne l'autorisent pas à mettre en application les dispenses relatives au voyage. Ainsi, il ne rompt pas le jeûne et ne raccourcit pas la prière tant qu’il est résident.
En ce qui concerne le voyageur qui n'a pas entamé son voyage, il est concerné par la sentence relative au résident : il accomplit la prière sans raccourcissement, et le jeûne. Celui qui rompt le jeûne en étant encore chez lui avant de commencer le voyage, sous prétexte qu'il s'est déterminé à voyager, devra rattraper le jeûne sans expiation.
Il aurait dû demander l’avis des oulémas à ce sujet ; Allah, le Très Haut, dit (sens du verset) : « Interrogez à leur sujet, si vous ne le savez pas déjà, ceux qui détiennent les Écritures » (Coran : 16/43)
En outre, il devra se repentir et implorer le pardon d'Allah, exalté soit-Il, pour son acte illicite et sa négligence s’agissant de son devoir de rechercher l'opinion correcte en la matière.
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