Salam alaykum, Ma sœur est fâchée après moi, car j'ai donné de la nourriture au neveu de son mari sous prétexte qu'ils n'ont jamais envoyé quoique ce soit à ses enfants. Je précise que mes enfants sont amis avec le neveu et souvent sa mère à fait la même chose pour moi. Elle m'a fait des reproches En me disant « ET MOI J’AI JAMAIS RIEN FAIT POUR TES ENFANTS ON S’EST TOUJOURS AIDE MUTUELLEMENT ». Je me suis énervé en lui disant que ce n'est pas ses affaires ; que si elle n'accepte pas cela c'est son problème et depuis on ne se parle plus ; merci
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Initialement nous disons que votre sœur n’avait pas le droit d’essayer de vous empêcher de donner à manger au neveu de son mari et de se fâcher pour cela. S’offrir mutuellement des cadeaux entre les musulmans est une chose désirable légalement et c’est un motif d’amour et de l’alliance des cœurs. D’après Boukhari dans « Al-adab al-Mufrad » et Abû Ya'la que le Compagnon Abû Hurayra a rapporté que le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit : « « Offrez-vous des cadeaux les uns les autres car cela permet de développer l’amour entre vous. »
D’après Boukhari et Mouslim que le Compagnon Abû Hurayra a rapporté que le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit : « Ô femmes musulmanes ! Que l’une de vous ne dédaigne pas d’offrir à sa voisine ne serait-ce que le pied d’une brebis. »
Son assertion qu’ils n’ont jamais donné quoi que ce soit à ses enfants est saugrenue ! Le problème est aisé à résoudre : elle n’a qu’à saisir l’opportunité de leur offrir des cadeaux.
Vous devez lui éclaircir, avec amabilité, que votre aide mutuelle n’empêche pas - légalement et communément - de bien se comporter avec les autres gens. Au contraire il est préférable que ces bonnes conduites règnent entre les musulmans…
Quant à votre rupture : il faut savoir qu’il est interdit de ne pas parler avec son frère plus de trois jours ; Abû Ayûb al-Ansârî, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () a dit : « II n'est pas permis à un musulman d'éviter son frère plus de trois jours, chacun se détournant de l'autre lorsqu'ils se croisent. Et le meilleur des deux est celui qui salue l’autre en premier. » (Boukhari, Mouslim)
Le problème ne mérite même pas que vous vous disputiez à son sujet puis que vous rompiez votre relation fraternelle !
Hâtez-vous de vous réconcilier avec elle afin d’être la bienheureuse mentionnée dans le hadith.
Et Allah sait mieux.
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