On a demandé à une étudiante en deuxième année de médecine d’administrer un médicament à un patient sans lui montrer la manière de le faire. Avant de le lui administrer, elle eut un doute quant à la manière de l’appliquer, mais elle n’a pas demandé et au lieu de le lui donner avec de l’oxygène pour qu’il puisse respirer, elle lui administra une piqûre et le malade décéda. A-t-elle commis un péché ? Doit-elle l’expier, sachant que le défunt était marié et père.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et à ses Compagnons :
Si un médecin traite un cas qui ne relève de sa spécialité, il aura péché et sera responsable de toutes les conséquences du traitement qu’il aura administré, que ce soit la mort, l’endommagement d’un organe, une infirmité ou tout autre mal qu’il cause au malade, et ce, en vertu des paroles du Prophète () :
« Celui qui pratique la médecine alors qu'il n'est pas compétent est responsable (de tout préjudice causé à la santé du malade). » (Abû Dâwûd)
et dans une autre narration, on lit :
« Celui qui pratique la médecine alors qu'il n'est pas compétent, causant ainsi la mort du malade ou la détérioration de son état, en assumera la responsabilité. »
Ainsi, cette étudiante qui est en deuxième année de médecine et qui a eu des doutes quant à la manière d’utiliser le médicament et qui n’a interrogé personne à ce sujet, administrant au lieu de cela une piqûre au malade causant sa mort, a péché et elle doit expier son acte. Le prix du sang à payer est à la charge de ses parents du côté du père, car ce meurtre est considéré comme quasi-volontaire.
Et Allah sait mieux !
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