J’ai un ami qui est devenu athée depuis un an. Nous avons essayé – avec des amis – de le guider par divers moyens mais rien n’a été utile avec lui. Est-ce qu’informer ses parents de son cas serait la bonne attitude à adopter ? Que devons-nous faire ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Votre ami court un grand danger s’il ne se repent pas et revient à l’Islam.
Vous devez poursuivre vos efforts afin qu’il se repente et ne vous lassez pas de le faire. Ne désespérez pas et gardez à l’esprit qu’il est davantage requis pour ceux qui connaissent l’existence d’un mal de le proscrire. Al-Nawawi a dit : « Il se peut que proscrire le mal soit obligatoire comme c’est le cas si le fidèle est le seul à savoir où se trouve ce mal et qu’il soit le seul à pouvoir l’éradiquer. C’est le cas d’un homme qui voit son épouse, son fils ou son servant commettre un acte blâmable ou être négligent dans la pratique d’un acte de bien. Les savants (qu’Allah soit satisfait d’eux) ont dit que le fidèle n’est pas affranchi de l’obligation de la prescription du bien et de la proscription du mal parce qu’il pense que cela ne sera pas utile mais il doit obligatoirement le faire. En effet, le rappel profite aux croyants. Nous avons déjà expliqué que ce qui incombe au fidèle est de prescrire le bien et proscrire le mal, pas que la personne accepte de lui. » Fin de citation tiré du Sharh Sahih Mouslim.
Quant au fait d’informer ses parents avec douceur et bienveillance, il n’y a aucun mal à le faire. Au contraire, on espère que ce sera utile. Les parents sont les personnes les plus vigilantes à sauver leur enfant de la perdition. Les avertir est peut-être même obligatoire si on espère qu’ils le ramèneront du faux vers la vérité. De même l’invocation des parents pour leurs enfants est exaucée, surtout si elle est faite en son absence. C’est ce qu’indique ce hadith :
« Trois invocations sont toujours exaucées, sans le moindre doute : l’invocation de l’opprimé, celle du père et celle du voyageur. » Rapporté par Ahmad. Jugé authentique par Al-Arnâ’ût.
Et dans une version de Mouslim :
« L’invocation du musulman en faveur de son frère musulman en son absence est toujours exaucée. Un ange, près de sa tête, est chargé de dire après chacune de ses prières en faveur de son frère : “Amen ! Et que la même chose te soit accordée”. »
Et Allah sait mieux.
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