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Une défunte laisse son époux, cinq fils et quatre filles

Question

Assalam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fils) Nombre 5
(Epoux (mari))
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fille) Nombre 4

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa Famille et ses Compagnons :

Si le défunte n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question (à savoir 5 fils, 4 filles et son époux), alors son héritage se répartit comme suit :
A son époux le quart (part déterminée par le Coran), car il existe une descendance héritière, Allah, le Très Haut, dit : « Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent » (Coran 4/12).

Le reste de l'héritage revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux 5 fils et aux 4 filles et à chaque fils une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran 4/11).

L’héritage se répartit en 56 parts, l’époux en perçoit 1/4 c'est-à-dire 14 parts ; il reste 42 parts à partager entre les fils et les filles : chaque fils en prend 6 parts et chaque fille 3 parts.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.

Et Allah sait mieux.

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