Un voyageur accomplit la prière d’al ‘Ichâ’, puis il se tint debout et accomplit une troisième Rak’a. Doit-il effectuer la prosternation de l’oubli suite à l’accomplissement de cette prière ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Lorsqu’un voyageur formule l’intention d’accomplir la prière d’al ’Ichâ en la raccourcissant, mais qu’il oublie et se relève pour procéder à une troisième Rak’a qu’il accomplit jusqu’à la fin, il doit faire les prosternations de l’oubli avant les salutations de la fin de la prière car il a fait un ajout à sa prière.
Mais dans le cas où il se relève délibérément pour effectuer une troisième Rak’a ou qu’il se mette debout par oubli et qu’il s’en rende compte par la suite et continue à l’effectuer – en l’absence de ce qui permet de faire cela, telle l’intention de s’installer pour une longue période ou autres choses de ce genre - dans ce cas sa prière est invalide car il a fait exprès d’y ajouter ce qui n’en fait pas partie.
Al-Nawawi, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : «Si quelqu’un qui accomplit la prière seul, formule l’intention de raccourcir sa prière et accomplit deux Rak’as, puis qu’il se relève pour effectuer une troisième Rak’a, dans ce cas s’il se produit ce qui lui permet d’accomplir sa prière jusqu’à la fin, tel que l’intention de l’imam, l’intention de s’installer pour longtemps ou d’atteindre en bateau son pays d’origine, et que c’est pour cette raison qu’il se tient debout, il aura donc fait ce qui lui incombait de faire.
Cependant, si rien de cela n’arrive, et qu’il se tient debout intentionnellement, sa prière devient invalide et il n’y a pas de divergence à ce sujet, car il aura fait exprès d’ajouter à sa prière quelque chose qui n’en fait pas partie et il ressemblera en cela à celui qui se tient debout intentionnellement pour procéder à une cinquième Rak’a ou à celui qui accomplit une prière surérogatoire et qui se met debout pour effectuer une Rak’a supplémentaire avant de reformuler son intention.
Et s’il se relève par mégarde, et qu’il s’en souvient, il lui incombe de se rasseoir et de procéder aux prosternations de l’oubli avant de faire les salutations de clôture. Et s’il veut compléter sa prière après s’être rendu compte qu’il n’a plus de raison pour la raccourcir, il lui incombe de revenir à la position assise, puis de se lever pour achever sa prière.
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