Affecté par la mort d’un de mes proches, j’ai fait le vœu de jeûner chaque année le jour de sa mort. Quel est le jugement relatif à ce jeûne ? S’agit-il d’un vœu ? Qu’est ce que je dois faire si j’omets de jeûner ce jour une année ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Votre décision de jeûner chaque année un jour spécifique, celui de la mort de votre proche est un acte sans fondement qui n’est pas un vœu mais une bid’â (innovation) que vous devez abandonner.
Un vœu doit porter sur un acte d’adoration et il ne devient effectif que s’il est exprimé verbalement en disant par exemple : « Je voue à Allah, exalté soit-Il, telle chose » Si vous ne prononcez pas une telle formule qui reflète votre engagement à accomplir ce jeûne il ne s’agit pas d’un vœu. Sachez également qu’un vœu ne devient pas effectif par la simple intention.
Sachez enfin que la récompense des invocations et des aumônes faites en faveur d’une personne décédée lui parvient selon l’avis unanime des savants, mais que ces derniers ont divergé au sujet des autres actes accomplis en sa faveur.
Et Allah sait mieux.
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