Vos proches vous manquent ? Comment peut-il en être autrement ?
Cela pouvait être aussi simple qu’un sourire, qu’une accolade ou encore un regard complice, un geste anodin qui vous rendez heureux et avaient le don de vous donner confiance. Perdre un être cher est une chose très dure et peu importe l’âge que l’on a.
Pour un adulte, il est peut-être plus facile de gérer cette situation car généralement dans la vie d’un adulte, il y a des personnes qui peuvent apporter leur soutien : l’époux, un frère, une sœur, un camarade d’enfance, un collègue, etc.
Pour un jeune, la situation peut s’avérer plus compliquée, car les jeunes sont parfois isolés dans leur monde et il peut arriver que l’un d’entre eux s’enferme dans un isolement.
LA TRISTESSE
Il se peut que le sentiment de tristesse vous accompagne sur une période de temps assez longue. Certaines petites choses ou même d’insignifiants détails peuvent provoquer un douloureux chagrin, ils peuvent surgirent sans prévenir et se manifester à des moments les plus inattendus. Il est bon de laisser ces émotions sortir, de ne rien refouler et de parler de ces sentiments ; notons que l’écriture peut aussi aider à faire sortir ce mal, l’idée est de sortir quelque chose de positif de ces sentiments négatifs.
Le fait est que ces fortes émotions, même si vous réussissez à les refouler un temps, resurgiront. Il est aussi important de ne pas croire que refouler ces émotions nous permet de nous en débarrasser, c’est une grave erreur que de le penser, elles resurgiront peut-être de manière moins contrôlable car elles ne seront pas identifiées.
LA SOLITUDE
Certains enfants font l’expérience malheureuse de la solitude, ils ont non seulement à gérer la perte de l’un de leur parent mais aussi à grandir avec cette absence.
Le père et la mère (certainement cette dernière plus que le père) ont un rôle capital dans la vie d’un enfant, ce rôle personne d’autre ne peut l’assumer, la perte d’un parent pour un enfant est quelque chose qui l’accompagnera donc tout au long de sa vie.
Pour autant, il ne faut pas que la perte d’un être soit assimilée à la perte de nos sentiments envers eux. La perte est déjà une peine assez lourde en elle-même, ne tirons pas un trait sur tous les instants de bonheur vécus, ils doivent être gardés précieusement en mémoire et doivent nous aider, dans le cas des plus jeunes, à grandir.
LA PENSEE POSITIVE
Combien de fois avons-nous souhaité remonter le temps et remettre les choses telles qu’étaient avant. Malheureusement ceci n’est pas possible.
Nous avons besoin d’accepter que ceci fait partie du qadar (destin) de nos parents et de notre propre destin. « Que serait-il arrivé si » ou encore « pourquoi eux » sont des questions qui ne font pas partie de notre religion, chaque chose arrive pour une raison bien précise et derrière elle il y a forcément une sagesse, chaque chose est inscrite bien avant notre naissance. La plume est levée et l’encre est devenue sèche.
ENVIE-JALOUSIE
Il se peut, ce sentiment est humain, qu’un enfant éprouve de la jalousie envers d’autres enfants qui eux ont encore leurs deux parents, et il se peut que l’enfant éprouve de la haine envers ce sentiment, c’est une situation assez compliquée qui peut amener l’enfant à un enferment sur soi. Il est à noter qu’il n’y a rien qui touche plus les cœurs que la vie sociale, c’est-à-dire ici que l’enfant voit d’autres enfants s’amuser avec leurs parents alors que lui il se trouve seul et sans attention.
Il est important de ne pas tomber dans le piège de la jalousie, nous devons nous efforcer d’être reconnaissants pour ce que nous avons et pour l’expérience que nous vivons. Chaque expérience doit être vue comme une occasion de s’enrichir, de progresser ou d’apprendre. L’amour que nos parents nous ont donné est un cadeau et une miséricorde de la part de notre Seigneur, quelque chose que ne possède pas tout le monde. Certains enfants sont abandonnés dans des bennes à ordures, nous nous avons eu, al-hamdulillah, la chance d’avoir pu être cajolés, embrassés, pouponnés et aimés. Ayons une pensée pour tous ces enfants qui n’ont jamais connu leurs parents et qui n’auront jamais de souvenir plein d’affection ou simplement de souvenir positif de leur enfance.
LA COLERE
Nous ne pouvons être en colère envers Allah ou bien vouloir Le questionner sur les raisons de Ses décisions. Allah sait ce qui est bien pour nous, parfois nous ne voyons pas le bien dans une chose et la considérons comme mauvaise. Il se peut aussi que nous soyons dans une situation où nous ne voyons pas le bout du tunnel et que nous ne comprenions pas le bienfait se trouvant dans cette situation. Allah nous a assuré que sa promesse était bien réelle et qu’elle nous attendait, nous n’avons juste qu’à faire le bon choix dans notre vie et de tâcher de préserver notre foi. Nous devons être patients et endurants face aux épreuves et nul doute que la perte d’un parent en est une.
COMMENT GÉRER CETTE ÉPREUVE
Pour être honnête avec vous chers lecteurs, il convient de dire qu’il n’existe pas de formule secrète et prête à l’emploi pour se relever de la perte d’un parent. Mais il existe quelques conseils que je peux vous donner pour vous aider.
Il est primordial de demander à d’Allah de vous aider à traverser cette période délicate de votre vie.
Consacrez plus de temps que d’ordinaire à vos actes d’adorations, prières, lecture du Noble Coran, etc.
Vous aurez toujours une part de douleur relative à cette perte, mais ne la laissez pas faire de l’ombre aux jours ensoleillés qui se profilent devant vous.
Devenez un musulman conscient et engagé et ainsi atteignez les nobles objectifs que vos parents avaient fixés pour vous.
Encore une fois n’oubliez pas que le réconfort est auprès d’Allah, multipliez les invocations pour vous et pour eux.
Invoquez Allah pour que vous soyez tous réunis dans l’au-delà, là où il n’existe nul douleur et inquiétude, où les plaisirs sont sans fin et la joie éternel, invoquez dans ce sens tous les jours, au minimum dans vos prières obligatoires.
De tout mon cœur je demande à Allah qu’Il facilite nos épreuves et qu’Il exhausse vos invocations.