Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si quelqu'un meurt alors qu’il est redevable d’une expiation pour avoir retardé le rattrapage de jeûne de Ramadan, alors qu'il pouvait l'accomplir de son vivant, l'on prélève l'expiation sur ce qu’il a laissé en héritage, soit 750 grammes de la nourriture la plus commune dans le pays pour chaque jour, et on la distribue aux pauvres et aux nécessiteux. Si le défunt ne disposait pas de biens, il n'incombe pas à ses héritiers de nourrir les nécessiteux à sa place, mais cela leur est recommandé.
Si le défunt devait rattraper des prières et meurt avant de le faire, il n’est pas licite de le faire à sa place.
Quant à l'expiation de l’homicide, elle est prélevée sur les biens qu’il a laissés en héritage, pour nourrir soixante nécessiteux s'il dispose de biens, car l'affranchissement n'est pas possible et, d'après l'opinion prédominante, il n’est pas légitime de faire le jeûne à sa place.
De même, l'expiation d’un serment est soustraite de l’argent laissé en héritage s'il disposait d'argent.
Ces sentences concernent les héritiers de celui qui meurt en devant des expiations ou des prières dans le bas monde. Mais dans l’au-delà, s'il n'a commis aucune négligence ou s'est repenti, on ne pourra rien lui reprocher. Mais dans le cas contraire, la sentence est celle qui s'applique à tout autre musulman qui meurt en ayant des devoirs envers Allah, le Très Haut.
Il est à noter que la question aurait dû être plus claire.