Louange à Allah, et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.
Il est interdit à l’homme de recourir aux postiches, qu’il s’agisse de cheveux humains ou issus d’une bête dont la consommation est licite, que ces cheveux aient été recueillis du vivant ou après la mort de leur propriétaire. Il en est de même pour les cheveux artificiels. Un groupe d’oulémas a autorisé le recours au postiche par la femme mariée, avec la permission de son mari. L’imam al-Nawawi, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Selon l’avis le plus authentique, si le postiche est fabriqué avec les poils d’une bête dont la consommation est licite et que la femme n’a pas de mari ni de maître, son usage est illicite » (Al-Majmû'). Si elle a un mari ou un maître, elle peut les utiliser après avoir obtenu sa permission. Son usage pour l’homme est absolument illicite.
Quant au fait d’accomplir la prière en portant ces cheveux, la disposition est la même que celle de la prière accomplie en portant une chose illicite, c’est-à-dire que la prière est valide, mais vous aurez commis un péché; et si ces cheveux sont impurs, la prière est invalide, car la pureté est une condition sine qua non de la validité de la prière.
S’il s’agit d’une implantation de cheveux, et non pas de l'usage d’un postiche, son usage est licite, pourvu que la source de ces cheveux soit licite. Le cas échéant, il ne s’agira pas d’un changement de la création d’Allah, exalté soit-Il, mais d’un remède licite, et nul grief de faire la prière avec ces cheveux et de passer la main mouillée dessus pendant les ablutions.
Et Allah sait mieux.