Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Ce que la Charia considère comme étant un mal doit être réprouvé autant que possible par celui qui en prend connaissance le premier parmi les musulmans. Le Prophète () a dit :
« Quiconque parmi vous constate quelque chose de condamnable qu’il s'y oppose physiquement. S’il ne le peut pas, qu’il le fasse avec la parole. A défaut, qu’il le désapprouve en son cœur, et cette attitude constitue le plus faible degré de la foi. » (Mouslim)
Il ne fait aucun doute que l’imam de la mosquée est celui à qui il revient en premier de réprouver le mal avec sagesse et de façon appropriée. Par conséquent, si la médisance, le colportage ou d’autres actes répréhensibles se propagent dans la société et entraînent la division des musulmans et l’affaiblissement de leur unité, l’imam doit alors traiter ce mal avec sagesse et de la manière la plus appropriée.
Allah, exalté soit-Il, n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Il revient à l’imam et à la direction de la mosquée d’évaluer les méfaits ou l’intérêt qu’il y a à faire taire la rumeur, car ils sont plus au courant de la réalité des choses. Il faut donc se référer à eux.
Et Allah sait mieux.