Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Ce que vous avez mentionné, à savoir que les contraceptifs consistent à empêcher l’ovule fécondé de se fixer sur la paroi de l’utérus et stimulent l’avortement, n’affecte en rien la licéité du recours à ces contraceptifs en cas de besoin comme déjà indiqué dans la Fatwa précédente.
C’est qu’il est bien connu que ces contraceptifs éliminent les spermatozoïdes, lesquels auraient pu devenir un bébé à l’avenir si on les avait laissés vivre.
Sinon, ce ne seraient pas des contraceptifs.
Ici, nous distinguons entre le fait d’éviter la grossesse dès le début et le fait d’avorter en accouchant d’un embryon mort déjà formé.
Dans le premier cas, il s’agit seulement d’une grossesse prévue. De plus, il n’existe encore rien de spécifique pour en faire l’objet d’un jugement.
C’est pourquoi lorsque l’homme recourt au coït interrompu (se retire du vagin avant d'éjaculer), il ne fait en réalité que tuer des spermatozoïdes, lesquels auraient pu renconter un ovule et devenir un futur bébé. Cependant, le Prophète () a autorisé le recours à cette méthode, à la différence de l’avortement prohibé dont nous avons indiqué le jugement dans notre réponse précédente.