Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
La majorité des Oulémas affirme que la véritable Khalwah avec l’épouse a plusieurs conséquences comme le payement de tout le Mahr (dot) et l’observation d’une ‘Iddah et autres. On se réfère au témoignage de l’épouse pour savoir s’il y a eu une Khalwah. Si l’épouse dément ce que dit son mari et nie toute Kholwah avec lui, la parole retenue est celle de l’épouse. Al-Ruhaybâny, le Hanbalite, qu'Allah lui fasse miséricorde, dit : « Si l’époux affirme qu’il y a eu une Khalwah entre lui et son épouse avant que le divorce n'ait lieu et réclame le droit de revenir sur sa répudiation on ne se réfère pas à ce qu’il dit et on ne lui permet pas de revenir sur sa répudiation si l'épouse dément ce qu'il a dit en disant par exemple : ‘Aucune Khalwah n’a eu lieu entre nous et tu n’as pas le droit de revenir sur ta répudiation. C’est au témoignange de l'épouse qu'on se réfère, et elle n’a pas droit à une pension ni à un logement. De même, si elle n’a pas encore pris possession de la dot, elle n’a droit qu’à la moitié, car même s’il affime devoir la totalité, elle, par contre, ne prétend qu’à la moitié du fait qu’elle dément ce qu’il dit lorsqu’elle affirme que la Khalwah n’a pas eu lieu ».
Tel est l’avis religieux sur le fait de savoir à qui des deux époux on doit se référer au cas où l’homme prétend avoir eu une Khalwah avec son épouse et qu’elle démente ce qu'il dit. Quant à cette affaire en cours d'examen par le juge, vous n’avez d'autre choix que de prouver qu’une Khalwah a eu lieu entre vous et votre épouse ou accepter le décret du juge. Le divorce prononcé par le juge en fonction des données en sa possession est effectif. Cependant, cela ne rend pas permis ce qu’Allah a interdit si les données contredisent la réalité, et il n’est pas permis à l’épouse de se marier avec un autre homme tant qu’elle est toujours sous la tutelle du premier.