Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Posséder la raison est l’une des conditions du jeûne. Celui qui a perdu la raison à cause d’une maladie mentale, de la vieillesse ou autre, ne doit ni jeûner ni faire la prière et on ne donne pas à manger aux pauvres pour lui. On donne à manger pour les malades dont les maladies sont incurables et pour les personnes incapables de jeûner en raison de leur âge avancé mais qui possèdent la raison car la raison est une condition sine qua non de l’accomplissement des obligations religieuses.
S’il n’y a plus de raison il n’y a plus d’obligations. Si cela est le cas de votre père alors il ne doit ni jeûner ni donner à manger aux pauvres. Il n’y a pas d’inconvénient cependant à ce que vous donniez à manger en aumône pour lui.
S’il possède la raison mais est incapable de jeûner alors il doit une expiation. Celle-ci consiste à donner à un pauvre un Modd de nourriture pour chaque jour de jeûne non accompli soit l’équivalent d’environ 750 grammes de riz ou autres. La quantité de blé que vous mentionnez suffit aussi et même plus.
Vous pouvez payer l’expiation avec votre argent avec la permission de votre père. Vous avez le choix de donner l’expiation chaque jour où de la réunir et la donner à la fin du mois (de Ramadan) mais vous ne devez pas la donner ne serait ce qu’un jour avant la fin du mois.
Nous demandons à Allah, exalté soit-Il qu’Il vous rétribue chère sœur, qu’Il récompense votre père et vous aide à être bonne et bienfaisante envers lui car il a grandement besoin de vous et souvenez-vous de la Parole d’Allah, exalté soit-Il (sens des versets):
« Et ton Seigneur a décrété : ‘n'adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : ‘Fi !’ et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. et par miséricorde ; abaisse pour eux l'aile de l'humilité ; et dis : ‘ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit’. » (Coran 17/23-24)