Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Tout dépend à quel point ces pompiers ont besoin de ce travail pendant le Ramadan ; s'il n'y a pas de pompiers non-musumlmans capables de faire le travail à leur place et qu'il leur est préjudiciable d'abandonner ce travail pendant le Ramadan, il peuvent rompre leur jeûne, à condition que la probabilité du préjudice soit grande.
Voici quelques preuves avancées par les oulémas à ce propos :
L'auteur de l'ouvrage Mughni al-Muhtâdj a dit : «L'opinion prédominante est qu'il est permis à la femme qui allaite son bébé de rompre son jeûne, tout comme la personne qui sauve une autre de la noyade. Il lui incombe, dans ce cas, de rompre son jeûne s'il ne peut secourir cette personne qu’en rompant son jeûne ».
L'auteur de Kachâf al-Quinâ` a également dit : «S’il voit une personne sur le point de se noyer, il doit la secourir. S'il a besoin de rompre son jeûne, il doit obligatoirement le faire ».
Sachez que la rupture du jeûne est une obligation pour celui qui doit sauver des hommes. On a rapporté dans al-Mawsu`ah al-Fiqhiyya : «Les Hanafites ont dit : 'Si le travailleur qui gagne sa vie comme le boulanger et le moissonneur, sait qu’en faisant son travail il risque de subir un préjudice qui autorise de ne pas jeûner, il ne doit s’abstenir de jeûner qu’en cas de difficultés. Le Hanbalite Abû Bakr al-Âdjiri, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : 'Celui qui craint que le jeûne lui porte préjudice, alors que son travail est pénible et qu'il ne peut pas l'abandonner, doit s’abstenir de jeûner et rattraper son jeûne ultérieurement ».
De plus, al-Buhûti, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : «Celui qui combat un ennemi ou est assiégé par un ennemi, et que le jeûne affaiblit durant le combat, doit s’abstenir de jeûner, même sans être en voyage car il a un vif besoin de s’alimenter»