L’optimisme s’inscrit dans le cadre de la foi en la Bonté Absolue d’Allah, exalté soit-Il. Le Prophète () a défini l’optimisme par le fait d’ « Interpréter une bonne parole que l’on entend comme un signe de bonne augure » (Boukhari et Mouslim).
Tout comme les bonnes paroles qu’on entend, les beaux paysages sont également des signes de bon augure qui devraient réjouir le musulman et susciter en lui un bon pressentiment, comme c’était le cas chez le Prophète ().
Allah, exalté soit-Il, a créé le bas-monde et a propagé dans l’univers de beaux paysages et d’autres belles choses, susceptibles d’éveiller les sens et de donner au musulman l’envie de voir la beauté et les délices éternels de l’Ultime Demeure, là où se trouve ce qu’aucun œil n’a jamais vu, ce qu’aucune oreille n’a jamais entendu et ce qu’aucun cœur humain n’a jamais imaginé.
En revanche, Il, exalté soit-Il, y a propagé des choses laides qui rappellent au serviteur d’Allah la demeure de la souffrance pour qu’il implore la protection de son Seigneur contre tout mal, tout acte condamnable et tout tort.
Le Noble Coran contient un grand nombre d’exemples de ce genre, car il offre une perspective sur les réalités de cet univers, en exposant sa beauté, afin de susciter le désir du croyant à atteindre la demeure des délices, ainsi que ses horreurs, en guise de mise en garde.
D’ailleurs, lorsque le Prophète () lisait un verset évoquant la miséricorde d’Allah, exalté soit-Il, il sollicitait Sa miséricorde, et lorsqu’il lisait un verset évoquant Son châtiment, il implorait Sa protection.
Par conséquent, le musulman dans ce bas-monde doit tirer bon augure des beaux paysages qu’il voit et des bonnes paroles qu’il entend et invoquer Allah, exalté soit-Il, tout comme il doit demander la protection d’Allah, exalté soit-Il, quand il voit ou entend un mal.