Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sa famille et ses compagnons :
Nous vous conseillons de ne pas insister à obtenir le divorce si vos raisons ne sont pas suffisamment pertinentes ou si vos problèmes sont susceptibles d’être résolus.
Au cas où le divorce s’avère inévitable, sachez qu’il ne saurait avoir lieu sans le consentement de votre époux. Vous n’avez pas le droit, ni vous ni le juge, de l’obliger à divorcer.
S’il accepte de prononcer le divorce sans contrepartie, vous aurez droit à la moitié du Mahr convenu (sa partie avancée et sa partie différée).
Par contre s’il s’abstient de vous répudier jusqu'à ce que vous lui rendiez ce qu’il vous a préalablement payé, ou que vous l’exemptiez de la moitié du Mahr différé qu’il vous doit, il est tout à fait dans son droit.
Celui qui divorce d’avec son épouse avant la consommation du mariage n’a pas le droit de revenir sur la répudiation (à moins qu’il passe un nouveau contrat de mariage).
Quant à la femme divorcée avant la consommation du mariage elle n’a droit à aucune pension et ne doit pas observer la ‘Iddah (période de viduité). Cette question a été déjà traitée dans des Fatwas auxquelles nous vous renvoyons.