Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La somme que l’enfant reçoit à ses 18 ans nécessite un développement. Ce que le père a payé durant ces années est licite. Ce qui est donné en plus, il faut voir si cela résulte d’un investissement licite ou pas. Si cela résulte d’un investissement interdit, alors ce surplus est illicite, ou s’il procède de l’assurance commerciale, alors ce n’est pas licite non plus. Il doit s’en débarrasser en le donnant dans des œuvres de charité comme une aumône aux nécessiteux. Sinon, s’il est lui-même dans le besoin, il peut en profiter puisqu’il fait partie des ayants droit.
Al-Nawawi rapporte d’Al-Ghazalî dans le cadre de ses propos sur l’argent illicite et comment s’en repentir : « Il peut en faire aumône à sa propre personne et sa famille s’ils sont pauvres. Si c’est le cas, il correspond aux critères requis pour y avoir droit. Plus encore, ils sont plus en droit de recevoir cette aumône. Il a le droit d’en prendre selon ses besoins puisqu’il est aussi pauvre. » Fin de citation.
Si la bourse est octroyée par l’état ou la société d’assurance alors il peut en bénéficier tant qu’il répond aux conditions d’octroi.
Mais si la bourse est imposée par la société d’assurance à titre d’assurance commerciale, alors ce n’est pas véritablement une bourse, son statut est celui du coût de l’assurance.
Et Allah sait mieux.