Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les personnes qui travaillent au sein de ces associations et organisations ne sont coupables d’aucun péché pour accepter l’argent des donateurs même s’il y a un doute sur la licéité de l’argent de certains d’entre eux. Le principe de base stipule qu’à priori, les transactions entre les gens doivent être considérées comme saines, exemptes de tout interdit. Et que ce qui est en possession du fidèle est sa propriété et qu’il est licite. Et on n’est pas tenu de faire une enquête pour s’assurer qu’il est bien le véritable propriétaire de ce bien ou de son caractère licite.
Comme cela est mentionné dans le Majmû’ Al-Fatâwa, Cheikh Al-Islam ibn Taymiyya a dit : « Le principe de base stipule qu’à priori, ce que possède le musulman est bien sa propriété s’il l’affirme… si le musulman ou le Dhimmî use de ce qui est en sa possession en tant que propriétaire ou par autorité, il lui est tout à fait permis de le faire. Et si je n’ai pas connaissance du statut du bien en sa possession alors je dois agir en fonction du principe de base. Aussi, si le dirham qu’il possède, il l’a acquis en l’usurpant, que lui le sait et que moi je ne le sais pas, la règle indique que ce qui est ignoré a le même statut que ce qui n’existe pas. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.