Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il est permis de donner la viande du sacrifice fait pour un vœu au fils de votre frère tant qu’il est une personne dans le besoin pour le repas de mariage. Il est permis de lui en donner comme cela sied à une personne de son statut, sans gaspillage ni excès.
Ceci se justifie par le fait qu’un homme ayant besoin de couvrir les frais de son mariage, un mariage réalisé dans la moyenne des usages, est considéré comme ayant droit à la Zakât.
Qui fait le vœu de faire une aumône sans désigner une personne en particulier à qui il la remettra alors il doit la remettre à un ayant-droit à la Zakât parmi les pauvres, les indigents et autres.
Comme cela est mentionné dans le Al-Fatâwa al-Kubrâ, Cheikh Al-Islam ibn Taymiyya a dit : « S’il a fait le vœu de donner en aumône de l’argent, alors il le donnera à un ayant droit à la Zakât. » Fin de citation.
Dans son ouvrage Kashshâf al-Qinâ’, Al-Bahûtî a dit : « Les biens objet d’un vœu quelconque doivent être remis à des pauvres à titre d’aumône. » Fin de citation.
Dans le livre Al-Hâwî al-Kabîr de son auteur Al-Mâwardî, il est dit : « Si le fidèle a fait le vœu de donner son sacrifice à des pauvres, alors il devra le leur donner à eux et non à des gens qui ont les moyens. Ceci parce que c’est aux pauvres qu’on doit donner ce genre d’aumônes. Et il est permis de donner l’aumône aux six autres catégories d’ayant droit à la Zakât : aux pauvres, aux nécessiteux, à l’affranchissement des esclaves et au rachat des captifs, aux musulmans incapables de rembourser leurs dettes, à ceux qui luttent pour la cause d’Allah et aux voyageurs démunis. Et sont exclues de la liste des ayants droit à la Zakât deux catégories : ceux chargés de la collecter, et ceux dont les cœurs sont à gagner. » Fin de citation.
Et Allah sait mieux.