Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
L’illicéité de l’argent acquis dans le cadre de cet emploi interdit est lié à celui qui l’a acquis et non à l’argent lui-même. Ainsi, son épouse n’a pas à faire autre chose que rendre l’argent emprunté à son mari. Et les bénéfices qu’elle a gagnés de son commerce, il n’y a aucun mal à ce qu’elle les utilise.
Quant au mari, il doit se débarrasser de l’argent illicite qu’il a acquis de ce travail interdit dont il savait qu’il était illicite. Sauf s’il se retrouve dans une situation de pauvreté ou de besoin. Dans ce cas, il lui est permis de prendre de cet argent en fonction de ses besoins même s’il doit acheter un appareil ou un engin nécessaire pour gagner sa vie, comme une voiture par exemple ou autre. C’est ce qu’affirme Ibn Taymiyya : « Celui qui se repent d’un interdit, il est de son droit qu’on lui donne de ce qui a été acquis illicitement de quoi s’acheter un appareil par le biais duquel il pourra gagner sa vie. »
Et Allah sait mieux.