Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Les oulémas ont stipulé que l’obéissance aux parents n’est une obligation que s’il y a un intérêt pour les parents sans qu’il y ait préjudice pour leur enfant ; si l’enfant subit pour cela un préjudice alors elle n’est plus obligatoire. L’obéissance n’est due que dans le convenable, et il ne convient pas que les parents ordonnent à leur enfant de faire ce qui lui porte préjudice. Sur cette base, vous n'êtes pas obligé de leur obéir si vous pensez qu'il est très probable que l’état de votre mari ne s’est pas amélioré, et vous en subirez lourdement les conséquences. Mais s'il vous apparaît clairement que son état est devenu acceptable et commence à tendre vers la rectitude morale, alors vous devez leur obéir et revenir vers lui. Il est à noter que si le divorce a eu lieu, et que ce n'était pas le troisième divorce, et que vous êtes toujours dans le délai de viduité, alors il a le droit de vous reprendre sans un nouveau contrat, et si votre délai de viduité a expiré, un nouveau contrat est nécessaire.
Nous attirons votre attention sur les points suivants :
Premièrement : La charia exige de l’époux de traiter sa femme de façon convenable et d'être bienveillant avec elle. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :" Et comportez-vous convenablement envers elles. " (Coran 4/ 19). Le Messager () a dit : " Soyez bienveillants envers les femmes " (Ibn Mâdjah). Et il a dit aussi : « Le meilleur d'entre vous est celui qui se comporte le mieux avec ses épouses. » (Tirmidhi)
Deuxièmement : L’obéissance de la femme à son mari n’est pas une obligation absolue : elle n’est obligatoire que dans ce qui renforce la vie conjugale.
Troisièmement : L’homme à l’obligation d’entretenir la femme qui est sous son autorité maritale tant qu’elle ne fait pas preuve d’insubordination (Nouchouz) et celle qu’il a divorcé d’un divorce révocable et que son délai de viduité n’a pas pris fin. Le père de la femme mariée ou divorcée d'un divorce revocable n’a pas à subvenir à ses besoins et elle n’a pas à lui demander de l’aider financièrement.
Quatrièmement : chacun des deux époux a ses propres biens et l’autre n'a pas le droit de prendre quoi que ce soit de ses biens à moins qu'il lui en donne de son plein gré.
Et Allah sait mieux.