Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Ni un enfant bouddhiste ni un enfant chrétien ne peut hériter de son père musulman puisque la différence de religion est un des facteurs interdisant l’héritage entre eux. Ceci conformément au hadith rapporté par Usâma ibn Zayd selon qui le Prophète () a dit : « Un musulman n’hérite pas d’un non musulman ni un non musulman d’un musulman. » Rapporté par Boukhari et Mouslim.
Dans son ouvrage Al-Mughnî, Ibn Qudâma dit : « Les oulémas sont unanimes pour affirmer que le non musulman n’hérite pas du musulman. » Fin de citation
En conséquence, le non musulman ne peut hériter d’un musulman même s’il se convertit à l’Islam avant le partage de l’héritage selon l’avis de la majorité des oulémas puisque les biens de l’héritage sont entrés en possession des héritiers dès le moment de la mort du défunt. Cependant, l’Imam Ahmad est d’avis qu’un non musulman peut hériter de son proche musulman s’il se convertit avant la répartition de l’héritage pour l’inciter à se convertir à l’Islam.
Dans la Mawsû’a Al-Fiqhiyya Al-Kuwaytiyya, il est dit : « L’avis de la plupart des oulémas, et c’est aussi celui de Abou Tâlib chez les Hanballites, et l’avis de Ali et de Zayd ibn Thâbit et de la plupart des compagnons, que le non musulman n’hérite pas du musulman même s’il se convertit avant la répartition de l’héritage puisque les biens hérités sont obligatoirement dus aux héritiers dès la mort du défunt … L’Imam Ahmad est d’avis que si le non musulman se convertit à l’Islam avant la répartition de l’héritage alors il peut hériter des biens du défunt musulman. » Fin de citation.
Voici donc les avis des oulémas comme vous pouvez le voir concernant l’héritage de qui n'était pas musulman au moment du décès de son proche puis s’est converti avant la répartition des biens de l’héritage. Il est important de savoir que juger que ces deux enfants ne sont pas musulmans ainsi que les répercussions que cela implique nécessite de revenir aux tribunaux religieux – s’il y en a – sinon auprès des centres islamiques qui s’occupent des affaires des musulmans dans les pays où les tribunaux islamiques font défaut.
Et Allah sait mieux.