Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Sachez qu’il est impossible d’éclaircir la manière de la répartition de l’héritage avant de recenser tous les héritiers d’une façon irréfutable. Nous vous rappelons que les héritiers de sexe masculin sont au nombre de 15 et les héritiers de sexe féminin sont au nombre de 10 ; vous pouvez les dénombrez en introduisant votre question à travers le lien suivant :
http://www.islamweb.net/fmerath/
Si vous voulez que vous nous donnions une réponse précise, alors introduisez votre question à travers le lien ci-dessus en remplissant correctement le formulaire consacré aux héritiers de chaque mort selon la liste énumérée des hommes et des femmes…
Si nous supposons que votre défunt oncle n’a laissé comme héritiers que sa femme, deux sœurs utérines, deux sœurs consanguines, des neveux et des nièces (fils et filles de ses demi-frères mentionnés dans la question), alors son héritage se partit comme suit : sa femme perçoit un quart de l'héritage à titre de fard (réserve héréditaire) en raison de l’absence d'une descendance héritière, ses deux sœurs utérines perçoivent un tiers à titre de fard et ses deux sœurs consanguines perçoivent deux tiers à titre de fard. Comme les parts des héritiers à titre de fard dépassent la totalité de la succession, il s'agit d'une question qui relève du ‘Awl (système de réduction proportionnelle des quoteparts). La base de la succession étant 12 elle passe par ‘Awl à 15 parts à répartir de la façon suivante : l’épouse en perçoit 3 parts, chacune des deux sœurs utérines en perçoit 2 parts et chacune des deux sœurs consanguines en perçoit 4 parts. Les neveux (fils d’un frère consanguin) qui sont des agnats (des héritiers à titre 'Asab) ne reçoivent rien puisque les héritiers fard puisent la totalité de la succession. Les nièces de toutes sortes (qu’elles soient filles d’un frère germain, consanguin ou utérin) ainsi que les neveux (fils du frère utérin) n’héritent pas car ils ne font ni partie des héritiers légaux ni des agnats.
Nous attirons votre attention sur le fait que les questions d'héritage sont extrêmement délicates et que, par conséquent, il est plus prudent de ne pas vous contenter de notre réponse et de porter votre problème devant les tribunaux islamiques ou de demander l’avis d’un savant afin que l’héritage puisse être calculé de manière correcte et claire.
En effet, il se pourrait qu’il existe un héritier que vous n’avez pas mentionné ou dont vous ignoriez le droit à l’héritage. Il se pourrait également qu’il y ait un legs, des dettes ou d’autres droits dont les héritiers ignoraient l’existence, et il est connu qu’il faut faire passer ces derniers avant le partage de l’héritage.
Il ne faut donc pas partager un héritage avant de soumettre le cas à un tribunal islamique s’il y en a un, ou de demander l’avis de savants afin de préserver les intérêts des morts et des vivants.
Et Allah sait mieux