Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si la personne décédée n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question et n’a laissé ni dettes ni testament, alors son héritage se répartit entre ses deux enfants conformément à ce qui est mentionné dans le verset : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran 4/11).
Sur la base du verset susmentionné, l’héritage sera divisé en trois parts : le fils en perçoit deux parts et la fille en perçoit une.
Enfin, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question épineuse. Il n'est donc pas possible de se fier uniquement à une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée, et il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et vérifie toutes les informations qui y sont données. À défaut d'un tribunal islamique il faut questionner oralement un savant à ce propos. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent. Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.