Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Sachez que les proches parents de sexe masculin qui ont droit à l'héritage sont au nombre de 15 et les proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage sont au nombre de 10 et qu’il est impossible de déterminer avec précision la manière de partager une succession avant de recenser toutes les personnes qui ont droit à l'héritage d’une façon irréfutable ; vous pouvez dénombrer les héritiers de ce défunt en introduisant votre question à travers le lien suivant :
http://www.islamweb.net/fmerath/
Si nous supposons que ce défunt n’a laissé comme héritiers que sa mère, deux épouses, quatre fils et une fille et n'a pas laissé avec eux d'autres héritiers comme son père, un grand-père alors sa succession sera répartie entre eux comme suit :
Sa mère a droit au sixième de l’héritage puisque le défunt a laissé une descendance héritière, conformément aux règles énoncées dans le verset : « Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant […] » (Coran 4/11). Ses deux épouses perçoivent, à titre de Fard, le huitième, à partager équitablement entre elles, en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « [...] Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez [...] » (Coran 4/12)
Le reste de l’héritage après le prélèvement de la part la mère et celle des deux épouses revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux quatre fils et la fille en donnant à chaque fils une part équivalente au double de la part de la fille, Allah, le Très Haut, dit : «Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran : 4/11). Ainsi l’héritage sera divisé en 432 parts, la mère en perçoit le sixième soit 72 parts, les deux épouses en perçoivent le huitième c’est-à-dire 54 parts (27 parts pour chacune), chacun des quatre fils reçoit 68 parts et la fille reçoit 34 parts.
Nous attirons votre attention sur le fait que le partage de l’héritage est une affaire très sérieuse et extrêmement complexe. Le plus sûr est de soumettre les questions en rapport avec le partage des successions à un tribunal islamique ou à défaut d’en parler de vive voix à l’un des oulémas compétents de façon à s’assurer que tous les héritiers sont pris en compte. Il se peut qu’on ne se rende compte de certains d’entre eux qu’après les avoir cherchés. Il se peut aussi que les héritiers ignorent l’existence d’un testament, d’une dette ou de d’autres droits divers qui incombent au défunt. Et il est bien connu que ces faits sont prioritaires par rapport aux droits des héritiers. Il ne faut donc pas procéder au partage de l’héritage avant d’en avoir référer à un tribunal islamique s’il existe de façon à réaliser ce qui relève de l’intérêt des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux