Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Il n'appartient pas initialement au fidèle de renter dans la prière s’il sait que son vêtement porte un trou qui laisse apparaitre une partie aussi minime soit-elle de sa ‘Awra. Parce que la prière n'est pas valable si une portion de la ‘Awra aussi petite soit-elle est délibérément exposée, même chez les hanbalites qui, à la base, optent pour la validité de la prière en cas d’apparition d’une petite portion de la ‘Awra. L’avis de leur école est que si une portion aussi petite soit-elle est délibérément exposée elle entraine l’invalidité de la prière.
Al-Mardâwî le hanbalite a dit dans son livre Al-Inçaf : « La divergence ne concerne que le cas où l'apparition est involontaire. S'il découvre volontairement une petite portion de sa 'Awra sa prière devient invalide selon l'avis le mieux argumenté de notre école. »
Il est mentionné dans le livre Al-Mountahâ : « Si au cours de la prière une partie de la 'Awra se découvre de manière involontaire et que la personne la recouvre immédiatement la prière est valide. Elle est aussi valide si la partie découverte est insignifiante même s’il ne la recouvre pas dans l’immédiat. »
Dans son ouvrage intitulé al-Moughni, Ibn Qudama (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « l’apparition d’une infime portion de la ‘Awra n’invalide pas la prière selon l’avis de l’mam Ahmad et celui d’Abû Hanifa. Pour Châfi’i, la prière devient invalide parce que l’invalidité est liée à la découverte de la ‘Awra et qu’aucune distinction n’est établie entre la petite et la grande portion. C’est comme le regard porté sur une portion de la ‘Awra qui est interdit indépendamment de la taille de la portion regardée. »
Et Allah sait mieux.