Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Messager et Serviteur, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.
La femme dont le mari décède loin d’elle doit observer une période de viduité (‘Idda) relative au décès qui commence le jour du décès de son mari et ce même si la période d’absence de ce dernier a été très longue. Si elle n’apprend la nouvelle du décès de son mari qu'après l'achèvement de la période de viduité (`Idda), elle n’a pas à entamer une nouvelle ‘Idda, ni à être en deuil. Nous rappelons que sa ‘Idda est de quatre mois et dix jours à partir du jours du décès de son mari. Ceci étant l’avis soutenu par un grand nombre de fouqahas.
Il est mentionné dans Al-Moudawana al-Koubra : « J’ai dit à l’imam Mâlik : ‘La ‘Idda relative au décès entre-t-elle en vigueur à partir du moment où le mari décède ou à partir du moment où la femme apprend la nouvelle du décès de son mari ?’ il m’a répondu : ‘Elle entre en vigueur le jour du décès de son mari.’ J’ai repris et demandé si elle n’apprend la nouvelle du décès de son mari qu'après l'achèvement de la période de viduité ? Il a répondu : ‘Elle est dans ce cas sortie de sa ‘Idda et elle n’a pas à en entamer une nouvelle.’ » Fin de citation
Les oulémas ont défini la ‘Idda comme étant une période déterminée par la Charia que doit observer la femme veuve ou divorcée avant de pouvoir contracter un nouveau mariage. Si cette période expire, aucune autre période n’est exigée d’elle, même si elle ne savait pas qu’elle était en période de viduité.
Et Allah sait mieux