Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les oulémas ont posé cinq conditions pour qu’un hadith soit reconnu comme authentique :
1- L’intégrité du narrateur
2- La bonne mémoire et la précision du narrateur
3- Une chaîne de transmission continue
4- L’absence de toute contradiction entre le narrateur et les narrateurs les plus fiables
5- L’absence de toute défectuosité dans le hadith
Ainsi le hadith qui répond à ces conditions est accepté, qu’il soit sahîh ou hasan. Mais en l’absence de l’une de ces conditions, le hadith est jugé Da’îf ou autre. Cependant, certains hadiths, malgré le fait qu’ils soient du nombre des hadiths jugés Da’îfs, sont largement utilisés par les oulémas car ils sont conformes aux fondements et aux règles de la Charia, ce qui légitime le fait d’agir conformément à leur enseignements. Par exemple :
1. D’après Mu’âdh ibn Djabal, , quand le Prophète () voulut l’envoyer au Yémen, il lui demanda avant son départ :
- « Quelle sera la source de tes jugements? »
- « Le Livre d'Allah, exalté soit-Il », répondit Mu’âdh.
- « Et si tu n’y trouves pas ce que tu cherches ? », répliqua le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Salla).
- « J’aurai recours à la Sunna du Prophète () », dit Mu’âdh.
- « Et si tu n’y trouves pas ton jugement? », demanda le Prophète.
- « Je pratiquerai l'Idjtihâd (effort d'interprétation) répondit Mu’âdh. C’est alors que le Prophète () frappa sur sa poitrine en disant : « Louanges à Allah qui inspira au messager du Messager d’Allah des propos qui plaisent au Messager d’Allah’. » [Abû Dâwûd et al-Tirmîdhi (Da’îf)]
Le second hadith : D’après ‘Ali ibn Abî Tâlib, , le Prophète () a dit : «Tout prêt comportant un gain est de l'usure» (Al-Baghâoui : Da’îf)