Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a pas de mal à dire les évocations (Dikr) et les invocations (Du'a) dans une langue autre que l’arabe hors de la prière pour le non-arabe jusqu’à ce qu’il apprenne l’arabe.
L’imam al-Nawawî a dit dans son livre « Al-Madjmû’ » : « L’auteur du livre « Al-Hâwî » a dit que celui qui ne connait pas l’arabe peut dire toutes les invocations dans une autre langue, mais s’il connait l’arabe, il doit les réciter en arabe. » Il a dit aussi : « Celui qui ne peut pas accomplir la Talbiya du Hadj en arabe l’effectue dans sa langue comme d’ailleurs la Takbîrat al-Ihrâm (le Takbîr de l’ouverture de la prière), mais s’il connait l’arabe, il les récite en arabe comme l’a énoncé l’imam al-Châfi'î. L’imam al-Matwalî a dit : s’il ne peut pas accomplir la Talbiya du Hadj en arabe, on lui ordonne d’apprendre l’arabe et durant la période d’apprentissage il peut l’effectuer dans sa langue. »
L’assemblée du Fiqh islamique a énoncé l’avis suivant sur ce sujet : « Il est licite à l’individu d’invoquer Allah, le Très Haut, avec la langue qu’il connait que ce soit l’arabe, l’anglais, l’ourdou ou toute autre langue… car Allah, le Très Haut, dit : « Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » (Coran 2/286). Et il dit : « Craignez Allah, donc autant que vous pouvez. » (Coran 64/16).
Par ailleurs, nous n’avons trouvé aucun avis chez les oulémas concernant l’équivalence de la récompense de celui qui lit les invocations en arabe et de celui qui les lit traduites dans une autre langue.
Et Allah sait mieux.