Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que son fils et n'a laissé avec lui aucun héritier ou héritière à titre de fard ni aucun un héritier 'asab du même degré que lui, alors son fils prend tout l’héritage en vertu des droits d’agnation (Ta'sib) .
Dans le livre malékite « Charh al-Khurachî li Mukhtasar Khalîl » : « Al-'asib par lui-même prend tout l’héritage en vertu des droits d’agnation s’il est le seul héritier et il prend ce qui reste de l'héritage après avoir donné aux héritiers à titre de fard leurs parts respectives. Les héritiers 'asab par eux-mêmes sont le fils, le fils du fils en l'absence du fils, le père et le grand-père en l'absence du père, le frère germain et le frère consanguin en l'absence du frère germain … ».
Enfin nous avisons celui qui a questionné que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisant une fatwa élaborée par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.