Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager.
Si cette femme est morte en ne laissant que les héritiers mentionnés dans la question et n’avait pas de mari vivant à sa mort. Avant de procéder au partage de l’héritage on doit tout d’abord commencer par prélever les frais de l’enterrement de la défunte, ensuite s’acquitter de ses dettes qu'elles soient envers Allah ou envers une tierce personne puis exécuter ses testaments s’ils répondent aux conditions requises.
Après cela l’héritage sera partagé comme suit :
A sa mère : le sixième (part déterminée par le Coran) car il existe un héritier descendant, Allah, le Très Haut, dit : « Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant… » (Coran : 4/11).
A l’enfant et à la fille : ce qui reste par Ta'sib : au fils une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran : 4/11).
Quant au petit frère et ses deux sœurs ils n’héritent pas car ils sont occultés par le fils, Allah, le Très Haut, dit : « Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : "Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Allah vous donne Son décret : si quelqu'un meurt sans enfant, mais a une sœur, à celle-ci revient la moitié de ce qu'il laisse. Et lui, il héritera d'elle en totalité si elle n'a pas d'enfant. » (Coran : 4/176).
L’argent sera partagé – après l’acquittement des obligations – en 18 parts comme suit : pour la mère 3 parts, pour le fils 10 parts et pour la fille 5 parts.
Enfin nous avisons celui qui a questionné, que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou considérer comme suffisant une Fetwa élaborée par un moufti conformément à une question qui lui a été posé. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème, sinon l’exposer aux Oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.