Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Celui qui est mort et a laissé une épouse, deux fils, quatre filles, deux petits-fils, deux petites-filles, des frères, une sœur et n’a pas laissé d’autres
héritiers (c'est-à-dire qu'il n'a laissé avec eux ni père ou un grand-père ou ni grand-mère) alors les seules personnes qui héritent de lui sont: son épouse, ses deux
fils et ses quatre filles (le fait qu'elles soient de mères différentes ne change rien à la donne).
Les petits-fils et petites-filles (enfants du fils), les frères et la sœur sont tous exclus de son héritage à cause de la présence d'un fils direct.
Ainsi le partage de cet héritage se fait comme suit :
- L'épouse : le huitième (part déterminée par le Coran) à cause de la présence d'un enfant direct. Allah, le Très Haut, dit concernant le ou les épouses : « Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. » (Coran :
4/12).
- Les deux fils et les quatre filles se partagent ce qui reste de façon que chaque fils prend une part équivalente à celle de deux filles. Allah, le Très Haut,
dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran :
4/11).
L’héritage de cet personne sera divisé en 64 parts :
- L'épouse prend 1/8 ou 8/64,
- Chacun des deux fils prend 14/64
- Chacune des quatres fille prend 7/64
Enfin, nous avisons celui qui a questionné, que le problème de l’héritage est un sujet très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut se contenter, en cette matière, ou
considérer comme suffisant une fatwa élaborée par un moufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner et régler le problème,
sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les
héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des
morts.
Et Allah sait mieux.