Les enfants sont-ils des mahram-s pour la femme qui les a pris en charge lorsqu’ils étaient petits ?
5-12-2012 | IslamWeb
Question:
Si une femme a adopté des enfants quand ils étaient encore petits et qu’elle veut maintenant se convertir à l’islam, lui est-il permis de vivre avec eux, de les étreindre et de leur serrer la main bien qu’ils ne soient pas ses vrais enfants et par suite ne sont pas des mahram-s pour elle ?
Réponse:
Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Si une personne élève un enfant qui n’est pas mahram pour elle, celui-ci reste un étranger et ne devient pas mahram simplement parce qu’elle l’a élevé, sauf dans le cas de l’allaitement remplissant les conditions requises (l’allaitement doit avoir lieu pendant les deux premières années et être au moins de cinq tétées).
Par conséquent, si cette femme a donné à ces enfants dans leur enfance cinq tétées à chacun d’eux quand ils avaient moins de deux ans, elle devient alors leur mère par allaitement et ils sont soumis alors à tous les verdicts islamiques s’appliquant au mahram sauf en ce qui concerne l’héritage. Mais s'il n'y a pas de lien de parenté entre ni un allaitement qui les rendrait mahram-s pour elle, dans ce cas ce sont des étrangers et il ne lui est pas permis de rester en tête-à-tête avec l’un d’eux après sa puberté ni de lui serrer la main sans parler de l’étreindre. Et elle aura si Allah le veut la récompense de les avoir élevés et d’avoir été leur tutrice.
Ce que nous conseillons à cette femme de faire, c’est de se convertir à l’islam, la religion d’Allah, exalté soit-Il Qui n’accepte de personne une autre religion. Elle doit savoir qu’en embrassant l’islam, elle se préserve du châtiment de l’Enfer. Elle doit aussi être soucieuse d’encourager ces enfants à embrasser l’islam. Peut-être qu’Allah fera qu’elle soit la cause de leur salut le jour de la résurrection comme elle les a sauvés dans ce bas monde de la pauvreté et de la perte.
En plus, il incombe à celui ou celle qui a des liens avec cette femme de lui donner envie d’embrasser l’islam et de lui montrer les mérites de la Charia en demandant pour cela l’aide des personnes capables de la convaincre (prédicateurs, Imams, etc).