Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Ce que vous avez mentionné à propos de l’invalidité de l’acte de mariage après l’appel à la prière du vendredi est faux. Les écoles jurisprudentielles de l’imam Abou Hanîfah, de l’imam Ach-Châfi’i, de l’imam Mâlik et de l’imam Ibn Hanbal, qu'Allah leur fasse miséricorde, sont d’accord sur la validité d’un acte de mariage conclu durant le sermon du vendredi, avant de diverger sur le fait que cela soit permis, interdit ou détestable.
Quant à celui qui a un premier rapport charnel avec son épouse après l’appel à la prière, il commet un péché pour ne pas avoir répondu à l’appel de la prière du vendredi, mais cela n’est absolument pas considéré comme de la fornication. Vous avez sans doute confondu le fait de commercer avec le fait de se marier, car le commerce est interdit dès le début du deuxième appel à la prière et un négoce conclu à ce moment-là n’est pas valide selon l’avis correct des savants. La preuve en est la parole d’Allah, exalté soit-Il, qui dit (sens du verset) : « O vous qui avez cru! Quand on appelle à la Salât du jour du Vendredi, accourez à l'invocation d'Allah et laissez tout négoce. […] » (Coran 62/9). Il y a donc ici une interdiction de commercer et l’interdiction engendre l’invalidité.
Et Allah sait mieux.