Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son
Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses
Compagnons :
S'il n'existe d'autre héritier que ceux mentionnés, le partage de
l'héritage doit alors se faire comme suit :
La femme en perçoit un huitième en raison de la présence d'une
descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : «
[...] Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce
que vous laissez [...] » (Coran 4/12)
Quant au reste de l'héritage, il doit être partagé entre le fils et la fille ;
le fils percevant deux parts et la fille une part. Allah, exalté soit-Il, dit
(sens du verset) : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. [...] » (Coran 4/11)
Ce défunt a certes bien fait de demander dans son testament que son héritage soit partagé selon les règles de la Législation islamique, car cela relève du fait de s’enjoindre mutuellement la
vérité (conformément au Coran 103/3). Toutefois, qu'il l'ait demandé ou pas, tout héritage doit être partagé selon les règles citées dans le Coran.
Enfin, nous attirons votre attention sur le fait que les questions ayant trait à l'héritage sont délicates et qu’il n'est pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique ou ce qui en fait office comme les centres islamiques dans les pays non musulmans, pour qu’il soit possible de déterminer la valeur de l’héritage et le nombre d’héritiers, de et connaître les droits liés à l’héritage comme les testaments, les dettes et autres.
Et Allah sait mieux.