Louange à Allah, et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Qu’Allah, exalté soit-Il, vous console de la mort de votre grand-mère. Vous devez conseiller votre cousin et lui dire de ne plus aborder ce sujet, car premièrement, il n’est pas certain de ce qu’il dit. Il doit avant de parler vérifier l’authenticité des faits. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait » (Coran 49/6).
Admettons que ce qu’il dit soit vrai, cela ne lui donne pas le droit de vous reprocher des choses avec lesquelles vous n’avez rien à voir. La mort d’une personne chère occupe la famille et celle-ci n’a pas vraiment le temps de donner l’hospitalité aux visiteurs. La famille du défunt a plus besoin de consolation. Lorsque Dja'far, qu’Allah soit satisfait de lui, trouva la mort en martyre, le Prophète () dit à ses Compagnons : « Préparez un repas pour la famille de Dja'far, car elle est affairée aujourd’hui par sa mort ».
Deuxièmement, votre cousin est pour vous un non Mahram et il ne doit parler avec vous que dans les limites du besoin.De plus, se réunir chez la famille du défunt après l’enterrement est un acte Makrûh. Les prédécesseurs ont réprouvé cette pratique considérée comme une sorte de lamentation. Il ne fait pas non plus partie de la Sunnah de se réunir pour invoquer Allah, exalté soit-Il, en faveur du défunt, et celui qui veut invoquer Allah, exalté soit-Il, en faveur de lui peut le faire n’importe où.
Il ne convient pas de prétendre que la médisance est licite. En fait, la médisance est illicite. C’est un péché capital, mais certains oulémas l’ont autorisée dans certaines limites lorsqu’il y a un intérêt prépondérant.
Et Allah sait mieux.