Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Votre Hadj est valide si Allah, exalté soit-il, le veut. Si vous avez accompli ses piliers et ses obligations de façon correcte, l’ajout du Sa’î durant le Hadj n’a pas d’incidence sur sa validité, même si l’accomplissement d’un Sa’î qu’on fait de son propre chef et sans que cela ne soit recommandé n’est pas une chose prescrite par la Charia.
Nul grief à vous faire si Allah, exalté soit-Il, le veut, dans le fait d’avoir accompli un Sa’î après le Tawâf al-Wadâ’ (Tawâf d’adieu) par ignorance, car le Sa’î après le Tawâf d’adieu n’empêche pas que la dernière chose que vous ayez faite soit la visite de la Maison Sacrée. ‘Aïcha, , a certes accompli la ‘Umra après son Hadj en compagnie de son frère ‘Abd al-Rahmân où elle accomplit le Tawâf puis le Sa’î, et il n’a pas été rapporté qu’elle ait fait le Tawâf d’adieu, après son Sa’î. Cela démontre donc que l’accomplissement du Sa’î après le Tawâf d’adieu n’entraîne pas l’obligation d’accomplir un autre Tawâf, car le Tawâf de ‘Aïcha pour la ‘Umra remplaça à la fois son Tawâf al-Ifâdha et son Tawâf, d’adieu comme cela semble clair.
Ibn Hadjr, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « on tire comme déduction de l’histoire de ‘Aïcha que si le Sa’î est accompli après le Tawâf al-Ifâdha, en admettant que ce dernier puisse également remplacer le Tawâf d’adieu, et que si le Sa’î s’insère entre le Tawâf d’adieu et le départ (de
La différence, qui est que le Sa’î de ‘Aïcha, , était un Sa’î prescrit et que le vôtre ne l’était pas, est une différence qui n’a pas d’incidence apparemment, car vous étiez tous deux ignorants de la règle et pensiez que ce Sa’î était légitime et parce que l’acte, qui est l’accomplissement du Sa’î, est le même dans les deux cas.
Et Allah sait mieux.