Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Au sujet de la dette, si elle est déjà arrivée à échéance, et que, une fois réglée à sa date d’exigibilité, le débiteur n’a plus les moyens d’accomplir son Hadj, le règlement de cette dette est jugé, en l’occurrence, prioritaire par rapport au Hadj, fût-ce le premier Hadj à accomplir dans sa vie qui est obligation. L’on tire argument à cet égard de la parole d’Allah, le Très Haut (sens du verset) :
« Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le pèlerinage de la Maison ». (Coran 3/97)
et la personne endettée n’a certainement pas les moyens d’accomplir le Hadj.
Cependant, si le créancier permet au débiteur de reporter le règlement de sa dette ou que la date d’exigibilité prévue n’est pas encore arrivée, il n’y aura aucun inconvénient, en l’occurrence, à ce que le débiteur s’acquitte d’abord de son Hadj.
D’ailleurs, cette question fut tranchée par Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de
Quant à l’aide apportée à l’épouse suite à son accouchement, elle n’est pas une raison valable pour retarder le Hadj obligatoire. Toutefois, si le fait de rester auprès de l’épouse pour l’aider s’avère indispensable, le mari sera autorisé, en l’occurrence, à ajourner son Hadj et cette excuse sera alors valable.
En effet, le caractère immédiat que revêt l’obligation de s’acquitter du Hadj est l’avis de la majorité des oulémas sauf al-Châfi`i, qu'Allah lui fasse miséricorde. D’ailleurs, ce mari dont l’épouse devrait accoucher une semaine avant le Hadj pourrait recruter une servante pour demeurer au service de sa femme pendant la période de son absence.