Un rabbin ouzbek est devenu un prédicateur musulman !

07/04/2013| IslamWeb

Il n’a pas tenu compte du regard des autres et il s’est converti à l’Islam, la lumière de la foi a pénétré son cœur et depuis lors il travaille comme muezzin et enseigne le Noble Coran, il occupe en outre la fonction de prédicateur musulman, il a été la cause du retour à l’Islam ou de la conversion de beaucoup de gens. Son nom est Ibrâhîm ibn Ismâ’îl Bulat, il vient d’une famille juive et vit dans la ville de Uzik en Ouzbékistan.
Il commença à chercher la vérité de manière précoce, c’est-à-dire que dès l’âge de treize ans il fut assailli de nombreuses questions existentielles, ces dernières agitaient littéralement son esprit, son cœur et tout son être.
Il fréquentait des musulmans de sa ville, il vit en eux beaucoup d’amour et de miséricorde, ils ne craignaient pas le puissant et étaient plein de compassion pour le faible, ils visitaient les malades ou bien ils donnaient de leurs biens aux indigents. Il observa en sus chez eux le fait qu’ils se visitaient beaucoup les uns les autres et qu’ils cultivaient entre eux un grand amour fraternel ; toutefois, ce qui le frappa le plus c’est leur attachement très fort à leur religion, à l’apprentissage du Coran et à l’accomplissement de leurs prières quotidiennes, et ce, malgré les persécutions subies par les communistes athées qui, à partir du moment où ils prirent le pouvoir dans le pays, leur interdirent de pratiquer toute forme de culte. Cependant, les musulmans que connaissait Ibrâhîm n’avaient redouté à aucun moment cette forme d’athéisme ni les hommes qui l’incarnaient, ils se sentaient au contraire très forts grâce à leur religion et fiers de ce en quoi ils croyaient, il y avait chez eux une belle fierté et une grande dignité qui leur faisaient regarder de haut ces mauvais hommes et leur système.
Parallèlement, notre jeune homme voyait ses parents, ses grands-parents et de manière générale les membres de sa communauté d’origine, c’est-à-dire la communauté juive de sa ville, vivre dans l’avilissement ou pratiquer l’hypocrisie et la duplicité, tous les juifs de sa connaissance haïssaient secrètement mais profondément leurs « frères » en religion, ils s’enviaient tous les uns les autres.
Au fur et à mesure que passaient les années, le jeune homme qu’Ibrâhîm fut mûrissait et commença donc sérieusement à lire des livres sur la religion, à écouter attentivement ce que les uns et les autres disaient et à comparer entre les différentes voies spirituelles qui l’entouraient, il posait beaucoup de questions autour de lui et cherchait énormément, puis il méditait les réponses qu’il avait glanées çà et là.
En fait, la vérité qui se présentait devant lui était beaucoup plus claire que toute argumentation ou explication, il découvrit donc que le judaïsme – comme le pratiquait les siens – n’était qu’un amas de mythes et de mensonges incapables de convaincre une personne sincère et sensée qui cherche la vérité ; et, parallèlement, il vit dans l’Islam une foi réelle, une grande force et une lumière authentique, il sut par conséquent que cette religion était indubitablement la religion vraie, ce qui l’amena à prendre une grande décision : il choisit de se convertir à l’Islam. C’est ainsi que par sa conversion à l’Islam, il prit sa vie en main avec fermeté et courage, et ce, bien qu’il devrait faire face, d’une part, à la violence islamophobe du parti communiste et, d’autre part, à celle de sa famille et de ses voisins de la communauté juive ; néanmoins, il n’eut cure de ces dangers, lesquels, au contraire, renforcèrent beaucoup sa foi toute neuve. Puis, Ibrâhîm décida d’organiser une grande fête à laquelle il invita tous les gens du coin afin d’informer tout le monde qu’il était devenu musulman, et un musulman actif qui appellerait les gens à embrasser la religion de vérité. D’ailleurs, les premières personnes qu’Ibrâhîm appela à l’Islam furent sa famille proche et sa famille élargie ; ses efforts portèrent leurs fruits, car, grâce à Allah, exalté soit-Il, son épouse et ses enfants embrassèrent à leur tour l’Islam, puis il concentra ses efforts sur son père qui finit par se convertir deux mois avant de mourir.
Le plus frappant dans cette histoire est qu’Ibrâhîm était, avant sa conversion, un rabbin respecté de sa communauté, voici en substance ce qu’il dit à ce sujet et comment il résume son parcours : « J’étais rabbin dans une synagogue et je travaillais parallèlement comme tisserand dans l’une des manufactures de la ville, mais après qu’Allah m’eut guidé sur le droit chemin, je me suis consacré à la prédication, de même que je suis muezzin et j’enseigne le Coran dans la grande mosquée de Marghalan, je fais en outre tout ce que je peux pour qu’un maximum de juifs embrassent la religion vraie ».