Qu'est-ce que la Hidjama (saignée) ?

25/04/2010| IslamWeb

Al-Hadjam désigne celui qui pratique la saignée, Al-Hijamah est la profession de saigneur, et le mot Mihdjam est utilisé pour décrire le récipient dans lequel le sang est recueilli et le bistouri utilisé par celui qui pratique la saignée.

Pour certains spécialistes en terminologie, le mot Hidjamah désigne l'extraction du sang au niveau de la nuque après avoir pratiqué une incision au bistouri en se servant d'une ventouse. Al-Zarqani a déclaré que la pose des ventouses ne se limite pas à la nuque, elle se pratique sur n'importe quelle partie du corps. Ceci est également l'avis d’Al-Khattabi.
 
En conclusion, Al-Hijamah se réfère à l'extraction du sang au moyen d'une ventouse et de la collecte du premier à l’aide d’un récipient approprié ou de tout autre équipement moderne qui poursuit le même but.
 
La pratique de la saignée est connue depuis l'Antiquité. Elle était d’usage chez les Chinois, les Babyloniens et les Pharaons. Les reliques et les images sculptées qu’ils avaient laissées indiquent clairement qu'ils utilisaient la saignée pour se soigner de certaines maladies. Jadis, les instruments utilisés pour la faire se composaient de tasses en métal et de cornes de taureau d'où était aspiré l'air par succion après la pose de la tasse ou de la corne sur la peau. Plus tard,  les tasses en métal furent remplacées par d’autres en verre à partir desquelles l'air était aspiré par la combustion d'un morceau de coton ou de laine à l'intérieur de la tasse.
 
En conclusion, Al-Hidjamahse réfère à l'extraction du sang au moyen d'une ventouse et de la collecte du premier à l’aide d’un récipient approprié ou de tout autre équipement moderne qui poursuit le même but.
La pratique de la saignée est connue depuis l'antiquité. Elle était d’usage chez les Chinois, les Babyloniens et les Pharaons. Leurs reliques et les images sculptées indiquent qu'ils utilisaient la saignée pour se soigner de certaines maladies. Dans le temps, on utilisait pour faire la Hidjama des tasses en métal ou des cornes de taureau d'où était aspiré l'air par succion après la pose de la tasse ou de la corne sur la peau. Puis furent utilisées des tasses en verre à partir desquelles l'air était aspiré par la combustion d'un morceau de coton ou de laine à l'intérieur de la tasse.
 
Vertus de la saignée:
 
Al-Boukhari a rapporté d'après Saïd Ibn Djoubeïr qui le tient d’Ibn Abbas que le Prophète, Salla Allahou Alaïhi wa Sallam, a dit : « La guérison se trouve dans trois choses : le miel, Al-Hidjamah (la saignée) et la cautérisation par le feu, mais j’interdis à ma nation le recours à la cautérisation. »
Al-Boukhari et Mouslim ont rapporté que lorsqu’Anas Ibn Malik fut interrogé sur le salaire du praticien, il répondit : « Le Messager d'Allah fut soigné par Abou Tayba au moyen de la saignée. Il ordonna qu’on lui donne comme salaire deux Saâ (unité de mesure) de différents aliments et Il intercéda en sa faveur auprès de ses maîtres afin qu'ils réduisent ce qu'ils prenaient comme taxe sur ses gains. » Suite à cette réponse Anas ajouta : « J’ai entendu le Messager d'Allah, Salla Allahou Alaïhi wa Sallam, dire: "La Hijamah (la saignée) est le meilleur remède ou fait parmi des meilleurs remèdes". »
Il a été rapporté que Djaber Ibn Abdallah a dit : «J'ai entendu le Messager d'Allah, Salla Allahou Alaïhi wa Sallam dire : « S'il y existe une bonne chose parmi ce que vous employez pour vous guérir, elle est dans la saignée, la consommation du miel ou de la cautérisation par le feu, mais je n'aime pas le recours à cette dernière. »  (Al-Boukhari, Mouslim).
 
Avantages de la saignée :
 
La saignée comporte de réels avantages dans le traitement de nombreuses maladies. Les maladies qui furent traitées par la saignée et pour lesquelles elle entraine une amélioration (par la permission d'Allah) sont les suivantes :
1 - Les maladies de l’appareil circulatoire
2 - Le traitement de la pression artérielle et de l'infection du muscle cardiaque
3 - Les maladies de la poitrine et de la trachée-artère
4 - Les maux de tête et les douleurs oculaires
5- Les douleurs au niveau du cou et de l'estomac
6- Les douleurs rhumatismales musculaires
7 - Certaines maladies du cœur et de la poitrine et les douleurs articulaires
 
En outre, la saignée offre un traitement très efficace qui réduire la douleur et qui n'a pas d'effets secondaires. Pour plus d'informations sur les avantages de la saignée voir le livre  Zad al-Ma’ad d'Ibn Al-Qayyim.
 
Comment se pratique la saignée:
L’extrémité de la ventouse (aujourd'hui on utilise des récipients en verre) est placée sur la peau à l'endroit choisi. Ensuite, on raréfie l'air à l'intérieur du récipient par la consumation d'un petit morceau de papier ou de coton (ancienne méthode), de sorte que l’extrémité du récipient s'accroche à la peau. Parfois, une machine comme une petite bombe à air est utilisée à la place de la méthode décrite ci-dessus. Le verre s'accroche à la peau et est laissé pour une période de trois à dix minutes.
Ensuite, il est décollé et une très petite incision est faite dans la peau à l'aide d'un instrument tranchant propre comme une lame de rasoir. Le verre est remis en place de la même manière que décrit ci-dessus, jusqu'à ce qu'il soit rempli avec le mauvais sang qui sort des veines. Puis il est enlevé, et peut être reposé une fois de plus si nécessaire. Quand la saignée est terminée, un pansement sec est placé sur l’endroit de l'incision.
 
Avant de terminer il faut souligner que nul ne doit pratiquer la saignée sans connaissance sur le sujet, car elle pourrait entrainer des dommages si elle est pratiquée par quelqu’un d’incompétent.

 

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