Le monde musulman allait encore devoir faire face alors à l’un de ses plus grands défis. Au septième siècle après l’hégire, les Mongols balayaient l’Asie détruisant tout sur leur passage, et Gengis Khan s’était surnommé lui-même « le fléau de Dieu envoyé pour punir l’humanité de ses péchés ».
En l’an 617 de l’Hégire, Samarkand, Ray, et Hamden furent mises à sac et 700 000 personnes furent tuées ou capturées. En l’an 656 de l’Hégire, Hulagu, le petit-fils de Gengis Khan continuait sa destruction.
Même Bagdad, la ville principale du monde musulman, fut détruite. Certaines estimations font état de 1800000 morts musulmans dans cet horrible carnage. Les Chrétiens purent manger du porc et boire du vin ouvertement alors que les Musulmans survivants étaient forcés de participer à ces beuveries. Du vin fut déversé dans les Masdjids et l’Adhan (appel à la prière) fut interdit. A la suite d’un tel désastre et face à cette menace qui pesait d’une part sur le monde musulman entier, et d’autre part sur l’Europe, Allah intervint en permettant à Saifouddine Qoutz d’unifier l’armée musulmane et d’affronter les Mongols à Ain Djalout le 26 du mois de Ramadan, en l’an 648 après l’Hégire.
Malgré la forte pression, les Musulmans, grâce à Allah, à une habile stratégie et à un courage sans faille, écrasèrent l’armée mongole et renversèrent le raz-de-marée de l’horreur. Le monde civilisé entier poussa un soupir de soulagement et cette délivrance inspira un grand respect pour ces nobles fils de l’Islam.
On se doit de méditer régulièrement sur ces épisodes importants de notre Histoire: En effet, dans notre environnement matérialiste, on a tendance, trop souvent, à se focaliser uniquement sur les apparences, oubliant qu'il y a une Main derrière, qui dirige tout, et que c'est auprès de Lui que nous pouvons trouver secours et assistance dans la détresse...