Peut-on se prosterner en dehors de la prière et outre la prosternation d’al-Tilâwa ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La prosternation ne peut pas être effectuée en dehors de la prière, sauf s’il s’agit d’une prosternation d’al-Tilâwa ou d’une prosternation d’al-Chukr.
La prosternation d’al-Tilâwa est celle prescrite en récitant un verset de prosternation où est indiqué le signe de la prosternation dans l’exemplaire du Coran.
La prosternation d’al-Chukr est celle prescrite lorsqu’on reçoit un bienfait ou qu’un mal a été repoussé. Le Prophète () l’a effectuée plusieurs fois. Abû Bakrah, , a dit : « Le Prophète () se prosternait en signe de gratitude à Allah, exalté soit-Il, chaque fois qu’il recevait un bienfait ou qu’on lui annonçait une bonne nouvelle » (Al-Hâkim et Abû Dâwûd).
Il s’est () prosterné par reconnaissance envers Allah, exalté soit-Il, lorsque Ali ibn Abî Tâlib, , lui a annoncé la conversion à l’Islam de Hamadân (Al-Bayhaqi).
Quant aux prosternations injustifiées, elles sont illicites, puisqu’aucune preuve ne la rend légitime. Cet avis, adopté par les chaféites et al-Nawawi, est le plus plausible.
De même, si le musulman effectue une prosternation par crainte des tremblements de terre, d’orages inhabituels ou de l’obscurité, et pour les dissiper, cela est détestable, car ces maux sont repoussés plutôt par les actes cultuels surérogatoires comme la prière, l’aumône et les invocations. La preuve : Hudhayfa ibn al-Yamân, , a dit : « Lorsque le Prophète () était tourmenté par quelque chose, il se réfugiait dans la prière » (Ahmad et Abû Dâwûd).
Vous pouvez rechercher une fatwa à travers de nombreux choix