Quel est l’avis de la Charia relatif à l'achat des téléphones cellulaires qui coûtent très chers?

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Allah, le Très Haut, a permis à Ses serviteurs les bonnes choses et leur a interdit les mauvaises. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

«Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l’Evangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants.» (Coran 7/157)

D'ailleurs, la règle de base stipule que toute chose est autorisée tant qu'aucun texte ne l'interdit. Ce principe est tiré du verset (sens du verset) : «C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre» (Coran 2/29)

Partant de là, l'utilisation du téléphone cellulaire n'est pas interdite, en principe, sauf s'il est établi qu'il porte un énorme préjudice au corps, conformément au hadith ‘Ne faites pas de tort à vous-même et ne faites pas de tort à autrui’. Si cela ne s’avère pas, il est permis de l'utiliser, de l'acheter et de le vendre.

Pourtant, nous attirons votre attention sur le fait que la modération et la retenue dans les dépenses font partie des préceptes de l'Islam et de la Sunna du Prophète () c’est-à-dire qu’il ne faut tomber ni dans le gaspillage ni dans l’avarice. En fait, chacun connaît mieux sa situation. Il ne lui est pas permis de dépasser les limites. En effet, le fait de dépasser les limites dans les choses permises est en fait le gaspillage illicite à proprement dit. Il est à noter que le degré de gaspillage de chacun est évalué en fonction du niveau de sa richesse. Ce que l'on considère comme gaspillage pour les uns ne l'est pas nécessairement pour les autres.